par Samantha Pinet, Decembre 2018
La mère parfaite n’existe pas !
Etant maman de deux enfants et ayant étudié l’éducation sous toutes ses coutures, j’ai appris une chose en devenant maman : avec ses enfants, on fait ce qu’on PEUT et non ce qu’on VEUT !
D’une part, ces petites choses roses sont livrées sans mode d’emploi et d’autre part, elles non plus ne sont pas parfaites et elles ne ressemblent jamais à l’idéal que l’on se faisait avant qu’elles ne viennent au monde. Accepter ses limites, un premier pas qui passe par le renoncement à l’illusion de la toute-puissance maternelle. Wonder Woman n’est après tout qu’une héroïne de bande dessinée et de série télévisée.
Vouloir être un parent parfait n’est jamais aidant pour personne. Ce qui nous nourrit en tant que parent est l’épanouissement de l’enfant et la qualité de la relation. Or vouloir être parfait, c’est ne plus être en relation authentique. Les enfants ont besoin de parents authentiques, de réponses incarnées et de réactions appropriées à leurs besoins. Une question aidante est : De quoi mon enfant a-t-il besoin ? (Plutôt que « comment réagirait un parent parfait ? »).
Un des piliers de l’éducation est également la bienveillance envers soi-même. Dans son livre « Il n’y a pas de parents parfaits », Isabelle Filliozat écrit :
« Un enfant n’a pas besoin de parents parfaits, il a besoin de parents suffisamment bons. Un enfant veut rencontrer non un rôle en face de lui, mais une personne, une vraie personne, avec ses émotions et ses propres besoins, ses pensées et ses valeurs, ses compétences et ses limites. »
Isabelle Filliozat ajoute que si nous arrivions à moins culpabiliser, nous chercherions moins à nous voir parfaits et nous pourrions davantage assumer nos responsabilités. J’aime beaucoup ce passage de son livre :
« On ne peut pas toujours être au top. Quand on n’a pas beaucoup dormi, quand on traverse une période difficile, crier est somme toute humain. Personne, et surtout pas nos enfants, n’attend que nous soyons parfaits. Mais parce-que nous-mêmes portons cette exigence de perfection, parce que nous voulons être une bonne mère, un bon père, d’une part nous justifions nos comportements en les nommant éducatifs et, d’autre part, nous n’osons pas demander de l’aide, comme si c’était avouer notre incompétence. Pourtant, introduire un tiers diminuerait notre stress. Pourquoi toujours chercher à tout assumer seul(e) ? Non seulement il n’y a pas de honte à se faire aider, mais le vrai courage est là : cesser de se voiler la face et oser demander ! »
La culpabilité saine est celle qui nous permet d’être en rapport direct avec nos enfants et pas avec nos certitudes éducatives. C’est elle qui nous permet de ne pas blesser autrui. Or quand on cherche trop à être parfait, on peut devenir exaspéré de ne pas y arriver (surtout si on a l’impression que les autres y arrivent) et finir par en vouloir à l’enfant de nous empêcher d’atteindre cet idéal de perfection. Je reprends une autre formule d’Isabelle Filliozat :
« Toutes les mères sont de mauvaises mères… et de bonnes mères. »
L’objectif est de faire de notre mieux en s’affranchissant de notre désir d’être un parent parfait. Une grande partie de notre stress provient de la pression que nous nous mettons pour présenter une image « lisse » de nous-mêmes pour paraître parfait(e) ou bon(ne) dans nos différents rôles. Par exemple, plutôt que de chercher à être une « bonne mère », Donald Winnicott nous encourage à être une « mère suffisamment bonne ». Faire de notre mieux, ni plus, ni moins, permet de prendre du plaisir à ce que nous faisons et empêche notre juge intérieur de nous critiquer et de nous culpabiliser.
En conclusion, ce n’est pas parce que vous les amenez régulièrement au Mc Donald ou que vous les avez mis devant la télévision pour avoir un moment de tranquillité que vous êtes une mauvaise maman.
Vous êtes géniale parce vous
avez fait de votre mieux.
Souvenez-vous en !
What is a child about? How can a helpless baby become a full member of our society? Maria Montessori’s understanding was that “education” becomes an “aid to life” - a natural process all children undertake spontaneously, guided through ever evolving stages of development.
As a Montessori Teacher and a mother of five, I’ve had many people ask me my advice on various misbehaviours. So I was very excited and happy when I was introduced to Jane Nelsen’s book, Positive Discipline. In this article, I will share with you some insights into how positive discipline works in the Montessori classroom as well as Jane Nelsen’s approach to positive discipline.
Quelle ne fut pas ma surprise en tombant sur cet article lors de mes recherches sur internet.
Et pourtant cela faisait écho à ce que j'ai pû observer durant mes nombreuses années de travail avec les enfants. Trop souvent j’ai entendu que les élèves devaient rester en position bien droite et statique sur leur chaise et trop souvent j’ai vu ces enfants se tordre, gigoter et prendre des positions improbables sur leurs chaises alors qu’ils étaient pourtant parfaitement concentrés sur leur activité. Une école primaire d'Ottawa a trouvé une solution originale pour maintenir l'attention des élèves.
Deux Mille Feuilles
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